Trois générations de cyclistes Premier Tech
Créer des ponts pour inspirer le cyclisme de demain
Trois cyclistes
Trois horizons différents
Un point commun : leur passion pour le sport
Matisse Julien, 19 ans et membre de l’équipe Premier Tech U23 Cycling Project, est considéré comme l’un des plus beaux potentiels québécois en cyclisme sur route. Elizabeth Dupuis, 10 ans et deux fois championne québécoise, est une cycliste de niveau atome dans le club Espoirs Premier Tech de Québec. Hugo Houle, 31 ans, est lui cycliste professionnel depuis 2011 et fait partie du UCI World Tour pour Israel – Premier Tech.
L’idée derrière cette rencontre? Permettre à trois générations de cyclistes de partager un moment de connexion autour de la pratique de leur sport. Un échange sympathique dans une ambiance informelle, drôle et conviviale qui aura permis aux trois athlètes d’échanger et de se poser des questions, en plus de prendre la mesure des nombreux points communs qui les unissent – notamment l’origine de leur passion pour le vélo qu’ils attribuent, tous les trois, à leurs parents très sportifs.
E : Matisse, à quel âge as-tu commencé à faire du vélo?
M : Je dirais à 11 ans, mais je suivais mon papa qui faisait des triathlons un peu avant. Donc, j’avais déjà fait du vélo dans le cadre d’un triathlon pour enfants. Quand j’ai commencé dans le club Espoirs Laval, j’avais 11 ans!
H : Elizabeth, est-ce que tu roules plus vite que ton père ou il est capable de te suivre?
E : Bien – rires – disons qu’il a plus de vitesses que moi, mais si on avait le même plateau*, peut-être que je le dépasserais!
H : Dans quelques années ça va venir! Moi je me rappelle que c’était toujours le challenge, à quel moment j’allais être capable de le lâcher de ma roue! Ça a pris quelques années et après c’était réglé! – rires
* Le plateau de vélo est une composante du pédalier. Il est circulaire avec des crans destinés à recevoir la chaîne qui transmet le mouvement de rotation à la roue motrice d’un vélo. Les plateaux diffèrent par leur nombre de dents, leur type de fixation à l’étoile et leur épaisseur.
Ils ont également parlé de leurs aspirations et de leurs rêves :
H : Elizabeth, est-ce que tu rêves de devenir cycliste professionnelle? Ou c’est juste pour t’amuser?
E : Pour le moment c’est juste pour m’amuser, mais peut-être que plus tard j’aimerais ça devenir cycliste professionnelle [...]. Si je continue d’aimer ça [...]. Tant que j’aime ça, je peux continuer longtemps!
H : Même quand on est professionnel, c’est important de se souvenir de s’amuser, qu’on est chanceux. Pour moi, tu as la bonne réponse!
H : Toi Matisse, c’est quoi ton rêve? Qu’est-ce qui t’amène à te dépasser, à court ou long terme?
M : À long terme, c’est de me rendre au niveau professionnel, Continental ou World Tour. C’est le rêve de pouvoir dire que tu es cycliste et de vivre de ça [...]. À plus court terme, je dirais que pour cette année, c’est de prendre de l’expérience [...].
C’était également le moment de parler des programmes et des formations que Premier Tech soutient et de ce que cela représente pour leur carrière respective :
H : Je voulais savoir, quel est l’impact du programme U23 et d’un projet comme celui-là dans ta carrière? Tu as 19 ans et tu es présentement en Europe pour te faire de l’expérience. Pourquoi c’est important dans ton cheminement?
M : C’est immense pour commencer! Depuis que je suis jeune, je regarde les programmes qui ont une majorité de courses en Amérique du Nord [...] et je voyais ça comme un gros objectif quand j’étais cadet [...]. Avoir l’opportunité de rester ici presque à l’année, rentrer sur des courses, me développer avec des gars qui parlent la même langue que moi, qui ont la même expérience, qui sont eux aussi à 3-4 mille kilomètres de la maison, c’est vraiment gros. C’est quelque chose qui va vraiment nous aider en tant que groupe et aider le cyclisme québécois [...]. Un projet comme ça, c’est une des seules façons pour les Québécois et les Canadiens de se rendre là.
H : C’est tellement une belle réponse!
M : Hugo, moi je me demandais ce qu’est la structure derrière un Grand Tour, qu’on ne voit pas comme chez Israel – Premier Tech?
H : Ça dépend d’une formation à l’autre je te dirais [...]. Il y a différents niveaux d’équipes World Tour [...]. On est huit coureurs maintenant sur un Grand Tour puis on parle d’une trentaine de personnes pour s’occuper de nous! Que ça soit un chef cuisinier, six massothérapeutes, quatre mécanos, quatre directeurs sportifs, des responsables des communications, un médecin, un ostéopathe... ça c’est ce qui vient en tête, mais il y a énormément de monde! Il y a un camion-cuisine, un camion mécanique [...]. Au total, une dizaine de véhicules qui nous accompagnent [...]. Le cyclisme se professionnalise de plus en plus et il y a de plus en plus de monde qui nous accompagne!
Cette rencontre nous aura aussi fait vivre de beaux moments de spontanéité comme celui-ci :
M : Elizabeth, tu as l’air d’avoir fait des courses. Y a-t-il une course dans le circuit Espoir qui est déjà ta préférée? Parce que moi je me rappelle, le critérium de Trois-Rivières, Québec...
Avec beaucoup d’enthousiasme et avant même la fin de la question :
E : C’est ça pour moi aussi! Il y a une petite boutique de bonbons après chaque course où on peut aller et il y a plein de trucs cool là! C’est cool! On est en ville, c’est le fun il est [le circuit] plutôt plat et il y a quelques petites côtes [...].
Après l’effort le réconfort
Voyez cette rencontre dans son intégralité ici :
Cet article est extrait du Rapport Premier Tech 2022.
Découvrez-le ici : https://www.premiertech.com/rapport-annuel