L’action climatique : un défi collectif
L’action climatique est un défi collectif qui touche autant les entreprises que les individus et les communautés. Premier Tech suit donc une démarche de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) afin de participer à l’effort mondial de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius.
FY22 – FY23 | Se doter d’une base solide
Avec l’ambition de contribuer à l’action climatique et d’établir une cible de réduction, nous souhaitions d’abord établir un portrait précis et global de l’ensemble de nos émissions de GES. C’est dans cet esprit que nous avons effectué notre premier inventaire mondial des portées 1, 2 et 3.
Cet inventaire nous a permis de cibler les différentes sources d’émissions reliées à nos activités et de relever les points nécessitant une amélioration. C’est sur la base de ces premières informations que nous avons pu nous pencher sur le développement d’une cible et d’un plan d’action pour la réduction de nos émissions de GES.
FY24 | Définir notre ambition
L’année 2024 nous a permis d’établir les différents scénarios de réduction possibles pour chacun des groupes d’affaires et ainsi d’arriver à un objectif consolidé.
À la lumière de ce travail, Premier Tech s’engage à réduire ses émissions des portées 1* et 2 de 42 % et celles de portée 3 de 25 %, et à consommer 90 % d’électricité renouvelable d’ici 2030, en comparaison à l’année de référence 2022. C’est dorénavant sur une base annuelle que nous mesurerons nos émissions.
* Excluant les émissions biogéniques liées à la gestion des tourbières
FY25 – FY31 | Accélérer
L’exercice financier 2025 a commencé avec le déploiement d’un outil numérique permettant d’effectuer des inventaires GES et de suivre les résultats de notre plan de réduction. Des initiatives de décarbonation sont déjà en cours et seront accentuées au fil des prochaines années de manière progressive.
Afin d’accélérer leur déploiement, nous avons entamé une démarche visant à définir le pourcentage de nos investissements qui sera alloué à la décarbonation. En parallèle, nous avons identifié les grandes avancées technologiques requises pour l’atteinte de nos cibles afin de les intégrer à notre veille technologique et à nos activités d’Innovation, Recherche et Développement.
Se tourner vers l’avenir
Nous sommes par ailleurs pleinement engagés à poursuivre nos efforts de réduction des GES au-delà de 2030. Notre intention est de continuer à nous développer de manière durable en mettant l’accent sur le développement d’offres d’impact, tout en minimisant l’empreinte de nos opérations.
Changement et innovation en lien avec les flux de carbone liés aux terres
Bien que les cibles de réduction reconnues par la science – notamment celles du Science Based Target Initiative (SBTi) – existent depuis plusieurs années, elles ne tenaient pas compte des émissions biogéniques naturelles, soit les émissions liées à la terre. Le processus de définition et de calcul de cibles de réduction se concentrait sur les émissions fossiles liées aux procédés industriels, délaissant les émissions propres aux secteurs des terres, de la foresterie et de l’agriculture.
L’absence d’une méthodologie de calcul précise et de modèles adaptés pour fixer des cibles rendait plus difficile, pour les entreprises de ces secteurs, une participation pertinente aux efforts de réduction. C’est en réponse aux limites des référentiels SBTi existants que la méthodologie de fixation de cibles Forest, Land and Agriculture (FLAG) a été développée au cours de la dernière année. La méthodologie de calcul de ces flux de GES a également été précisée par le biais d’une directive de l’organisme Greenhouse Gas Protocol, qui devrait être adoptée d’ici la fin de l’année 2024.
De plus, à la lumière de nouveaux résultats issus de recherches scientifiques universitaires, l’Association de tourbe de sphaigne canadienne (CSPMA) a entamé une étude afin de réévaluer les échanges de flux de GES dans les tourbières. De cette étude devrait naître une évolution importante du calculateur pour les émissions liées aux tourbières qui viendra améliorer sa pertinence et sa précision.
Nous participons proactivement aux avancées de ces diverses démarches et suivons leur évolution avec attention, en nous assurant qu’elles s’appliquent à notre industrie. Notre intention est de fixer une cible et d’établir des plans d’action pour nos activités liées à l’opération de nos tourbières, et ce, dès le prochain exercice financier. Nous continuons, en parallèle, nos efforts d’Innovation, Recherche et Développement, ainsi que nos collaborations avec l’industrie, afin d’améliorer nos pratiques de récolte et de restauration et d’identifier et perfectionner des matières complémentaires à la tourbe.
* Cet article est extrait du Rapport Premier Tech 2024.